Une bien triste couverture qui ne suggère rien pour un livre passionnant qui aurait mérité quelque chose de subtil et attrayant, invitant à feuilleter.

Chloé, Mac Curtis de son nom de jeune fille, s’est mal mariée contre l’avis de Viviane sa tante qui l’a élevée après le décès de ses parents – père auteur d’un seul livre devenu culte. Son mari, Jeffrey, est le responsable d’une société, Ratio-stat, qui collationne toutes les informations possibles et les classe. Chloé est archiviste bibliographe et scanne des livres. Un jour, elle découvre un palimpseste et le scanne… Son mari s’intéresse beaucoup à sa découverte et elle lui tire dessus. Le croyant mort, elle s’enfuit vers l’île que son père lui a fait promettre d’éviter. Le livre est sur une clé USB et elle commence à le lire… Il y est question d’un ouvrier de Gutenberg qui sauve des encres et a une fille qu’il donne en épouse au seigneur de l’île. Cette fille a une fille qu’elle voue à l’enfermement et aux livres. Depuis ce temps, on trouve des noyées la langue tranchée ou la bouche cousue dans les parages maritimes de l’île. On vole à Chloé sa clé USB en laissant un cadavre de femme sans langue. Elle part enquêter dans le sud de l’île, là où son père a vécu.

Conservation et usage du savoir par des sortes de prêtresses et de servantes vouées aux livres, une société souterraine dont le pendant moderne serait Ratio-stat et dont le but serait le pouvoir…

C’est bien écrit. Je veux dire par là que, même si l’on devine qui fait quoi et éventuellement la fin avant d’y être, on prend plaisir à lire. Chloé est attachante. Et je pense que vous aurez plaisir à découvrir les paragraphes baptisés « Conversation d’étagères » qui sont censées être tenues par des livres.

Bonne lecture, dans les transports en commun pour donner envie de lire.

Les gardiennes du silence
Auteure : Sophie Endelys
Editeur : Presses de la cité

www.pressesdelacite.com

Les gardiennes du silence
4.0Note Finale

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