Henry Pekkari vit seul dans une ferme située sur une petite île du nord de la Suède. Lorsque sa sœur Ragnhild reçoit un téléphone d’une épicerie dans laquelle Henry se rendait une fois par semaine et que le propriétaire s’est montré inquiet de ne pas avoir de ses nouvelles, Ragnhild a décidé de se rendre sur l’île.
A son arrivée, elle a trouvé son frère mort sur le canapé. Visiblement, il a dû avoir une attaque. Après avoir fait le tour de la maison, elle a remarqué des choses bizarres, comme trois matelas dans une chambre ou encore un cadavre dans le congélateur.
Le médecin légiste conclut de prime abord à une mort naturelle pour Henry, mais à un meurtre pour le cadavre encore non identifié du congélateur. Cependant, celui-ci ayant eu lieu plus de cinquante ans auparavant, il est prescrit.
Rebekka Martinson est une adjointe au procureur et il se trouve qu’elle est également une parente de Henry et Ragnhild puisque sa mère avait été adoptée à l’âge de trois ans par la famille Pekkari. Elle décide donc, malgré qu’elle n’ait jamais eu de contact avec Henry ou Ragnhild, de mettre son nez dans cette affaire. Après avoir vu le cadavre de son “oncle”, sa mort ne lui semble pas si naturelle que ça et elle demande donc au médecin légiste d’approfondir son autopsie. Il s’avère que Henry a lui aussi été assassiné.
Deux autres cadavres sont ensuite découverts derrière la maison de la seconde habitante de l’île et il s’agit vraisemblablement de deux prostituées.
Un sacré écheveau à démêler pour la police et pour Rebekka qui va devoir contacter les membres d’une famille pour laquelle elle n’a que mépris mais qui se trouve mêlée de manière indirecte aux évènements macabres survenus sur la petite île.
Un polar glaçant où criminalité organisée, corruption, escroquerie immobilière et prostitution avec une description des paysages à couper le souffle rendent ce roman addictif au possible.
Les crimes de nos pères
Auteure : Asa Larsson
Editeur : Albin Michel
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