L’école buissonnière
Le splendide animal qui nous regarde en couverture devrait rappeler à certains lecteurs les aventures de Bambi et réveiller leur âme d’enfant. L’âme idéale pour la lecture de ce roman dont la version cinéma est prévue pour octobre 2017.
On supposera qu’en bon lecteur d’Hector Malot vous aimez les histoires où le héros triomphe de l’adversité pour le plus grand bonheur de ceux qu’il aime et qui l’aiment. Un court « prologue » présente la rencontre entre deux jeunes gens et nous nous retrouvons quelques années plus tard en banlieue parisienne où le père de Paul va devoir partir pour l’Algérie sans son fils. Paul sera confié à Célestine, femme du garde-chasse du domaine du comte de La Fresnaye. Et l’enfant va découvrir la Sologne et ses secrets tout en faisant l’apprentissage de la vie en affrontant les habitudes enracinées des adultes.
Bien que connaissant la fin de l’histoire, vous irez comme moi jusqu’au bout de votre lecture parce que Nicolas Vanier sait raconter et nous émouvoir. Parce que Paul est un faux innocent qui tire pour nous/avec nous les bonnes leçons de ce qui lui arrive. Parce qu’il est agréable de lire que le méchant égoïste de l’histoire est un méchant qui mérite sa punition.
Vous me direz : quelle idée de publier aujourd’hui un roman aussi peu réaliste ? Comment peut-on imaginer un monde aussi agréable à vivre où triomphe « le bien » ? C’est vrai cela peut paraître singulièrement naïf. Mais je vous répondrai que c’est d’abord plaisant à lire et qu’ensuite nous avons peut-être besoin de rêver un peu pour supporter la réalité qui nous entoure…
Bonne lecture.
L’école buissonnière
Auteur : Nicolas Vanier
Editeur : XO
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