Le Georges Sand s’est finalement envolé de l’Inde pour l’Algérie. Ce robot mécanique pesant plusieurs tonnes est dirigé par une équipe de scientifiques et de trafiquants en tous genre. Porté par-dessus l’Océan tel un dirigeable, il poursuit son chemin et se dirige vers l’inconnu. Sa destination finale est le désert de Batna, une région qui a subi une terrible catastrophe nucléaire, dans les années septante. Tandis que Françoise Halfort, l’ancienne reporter de guerre, vient d’accoucher à 53 ans d’une fille qui porte une marque sur le front, l’équipage du Georges Sand se prépare à affronter un titan surnaturel.
Ce second album de la collection est plus technique que le volume précédent, il nous réserve cependant quelques bonnes surprises. Nous retrouvons Ismaël Tayeb, le personnage principal de la série ainsi que les autres protagonistes de l’histoire, tous poursuivent leurs investigations. Dans cette uchronie, l’Algérie n’a eu son indépendance qu’à la suite de l’accident de Batna en qui aurait fait 6’000 morts et conduit au démantèlement du nucléaire mobile. Au cœur du parc de Tassili où l’UMO a surgi, la menace se précise dans ce deuxième tome de la trilogie…Entre l’indienne charismatique et sa discrète assistante diplômée en génie civil et en géopolitique, l’ancien mécano et l’ingénieur nucléaire, le truand russe et le cul-de-jatte aventurier, la fresque anime sa galerie de héros atypiques.
Cinq artistes ont conjugué leur talent pour donner à cette épopée unique en son genre, un souffle digne des meilleures séries. Un feuilleton prenant à l’ironie grinçante entre polar et science-fiction, qui conjugue préoccupations historiques et environnementales. Cette aventure temporelle et culturelle rappelle quelques classiques cinématographiques. La Guerre des Mondes réalisé par Steven Spielberg en 2005 et La guerre des gangs sorti en 1999. Ce second épisode du Dernier atlas est lui aussi bien illustré, même si l’on peut cette fois-ci reprocher des dessins assez répétitifs, principalement lors des combats. Trois auteurs sont à l’origine de cette histoire captivante :
Fabien Vehlmann est un scénariste de bande dessinée français né à Mont-de-Marsan le 30 janvier 1972. Son œuvre la plus connue, en collaboration avec Bruno Gazzotti, est la série fantastique jeunesse Seuls. Il touche à tout et varie les genres : humour, science-fiction et aventure. Curieux et enthousiaste, il multiplie les collaborations avec des dessinateurs aux styles divers. L’un d’entre eux est Gwen de Bonneval qui a co-scénarisé le Dernier Atlas, cet auteur complet est aussi dessinateur et scénariste. A leurs côtés nous trouvons Hervé Tanquerelle, né le 9 août 1972 à Nantes, il a fréquenté l’Émile-Cohl de Lyon, très vite, il focalise son travail dans l’adaptation littéraire, le récit de témoignage et l’autofiction. Son dernier ouvrage est le Petit livre de la french pop qu’il a réalisé avec Hervé Bourhis. C’est principalement lui qui a donné vie aux personnages du Dernier Atlas. Fred Blanchard est, quant à lui, issu des rangs de l’ESAG Penninghen, il a connu une carrière d’illustrateur de presse avant de devenir directeur de collection pour les Editions Delcourt.,.déferlant une bande dessinée de genre exigeante. C’est lui qui a choisi le design général de ce nouvel album. Le dernier atlas allie scènes d’action, passages politiques et événements fantastiques. Le troisième et dernier épisode n’est pas encore sorti en presse, mais nous nous réjouissons d’ores et déjà de le découvrir.
Tome 2
Scénario : Vehlmann
Dessin : Tanquerelle
Design : Blanchard
Couleurs : Laurence Croix
Édition Dupuis
www.dupuis.com
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