En quatrième de couverture trois phrases de critique dithyrambiques vous signalent ce que titre générique et titre vous avaient suggéré. Si j’en crois un moteur de recherches : « Les baryons sont, en physique des particules, une catégorie de particules composites (c’est-à-dire non élémentaires) formées de trois quarks, dont les représentants les plus connus sont le proton et le neutron. », nous sommes dans une science-fiction scientifique. Si j’en crois le titre de ce volume 1, nous sommes dans l’humain… on notera que l’orque en question est un Orca, c’est-à-dire un vaisseau de l’espace.
Nous sommes en 2173 et nous nous refaisons une santé après la catastrophe climatique grâce aux Sophias et aux Experts, sortes de ‘Nounous’/IA qui nous secondent et nous ‘aiment’. Et nous cherchons dans l’espace où nous passons à travers les trous noirs, la fameuse anti-matière qui devrait régler nos problèmes d’énergie. Les modules Orca sont des vaisseaux explorateurs avec deux membres d’équipage. Dans le 7131, un animal de compagnie (qui porte le même nom qu’un des personnages de la série BD Boule et Bill) présent malgré l’interdiction d’en emporter, provoque un incident qui bouleverse tout mais permet des découvertes extraordinaires dont on se doute qu’elles vont alimenter la matière des deux volumes à suivre.
L’auteur n’a pas encore à mon sens les qualités d’un Greg Egan pour nous asséner/enseigner des données scientifiques – même puisées à bonnes sources – mais reste lisible, et c’est dans les humains qu’il emporte le lecteur avec des personnages denses et humains, à peine maîtres de leurs obsessions et désirs.
On sera peut-être surpris de découvrir que Gargantua est toujours connu en 2173, mais grâce à un moteur de recherches on ne s’étonnera pas d’entendre encore The Sound of Silence de Simon et Garfunkel créée en 1963.
Bonne lecture.
La trilogie baryonique, tome 1 : La tragédie de l’orque
Auteur : Pierre Raufast
Editeur : Pocket
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