Avec en couverture Chee Lan, la Cynthienne… Elle fait partie du « personnel » de Nicholas Van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs. Une compagnie membre de la Ligue polesotechnique qui au XXIIIème siècle organise et défend les intérêts des négociants qui sillonnent les étoiles. Lisez attentivement le début car c’est là que s’ébauche l’essentiel du récit. Un Hermetien entre en contact avec des Baburiens… Et d’autres humains guidés par David Falkayn pour éviter qu’une planète baptisée Mirkheim soit trop tôt et trop vite dévastée organise son exploitation discrète. Nicholas est devenu Old Nick et plus politique que baroudeur. Les Baburiens sont à deux doigts de déclencher une guerre et surtout occupent la planète Hermet qui fonctionnait selon un régime féodal doux.
Le texte original date de 1977 et je pense que si vous lisiez, en même temps que le roman, la presse internationale de l’époque vous seriez surpris. Je veux dire qu’il s’agit d’un ‘space opera’ avec astronefs et planètes à conquérir, de quoi plaire aux lecteurs, mais aussi d’une réflexion sur ‘l’exploitation’ des sols et des humains. Et cette réflexion est le plus souvent ébauchée pour vous laisser le soin d’argumenter – réquisitoire ou plaidoirie. C’est bien sûr un certain bon sens qui l’emporte mais aussi un certain sens du plaisir – nourriture, alcool – surtout pour Nicholas qui sait par expérience la vanité des désirs humains de puissance.
Un plaisir de lecture manifeste et un piège pour le lecteur qui aura du mal à abandonner sa lecture pour passer à autre chose. En complément au programme une réflexion de Poul Anderson sur les histoires du Futur que l’on ne lira pas dans la foulée, mais plus tard ou avant…
Bonne lecture.
La Hanse galactique, tome 5 : Le Crépuscule de la Hanse
Auteur : Poul Anderson
Editeur : Le Bélial’
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