La femme au serpent

Revoilà Jeremy Nelson, il a rendez-vous avec Victor Legris (voir les dix volumes de ses enquêtes même auteur, même éditeur) à propos de sa famille. Jeremy en quête d’identité familiale a débarqué en France après la première guerre mondiale.

Il est pianiste de jazz et passionné par cette musique au point de composer lui-même. Là, dans ce Paris des années 20, il va se retrouver à enquêter, non seulement sur sa famille mais aussi sur une suite de meurtres pour avoir reçu une carte postale qui ne lui était pas destinée. Je suppose que le plaisir ressenti à la lecture des Victor Legris est de nouveau là. Mais je pense que ces romans apportent plus qu’un simple divertissement lié à l’intrigue « policière ». J’imagine que l’on pourrait de manière pédagogique associer un/une professeur d’histoire, de musique et de littérature autour de ce roman. Et j’avoue que pour ma part je prends autant plaisir à suivre l’enquête qu’à imaginer les débuts du cinéma, le passage de l’art forain au 7ème art. Parce que l’art de l’auteur (on rappellera qu’il s’agit d’un duo) consiste à mêler intelligemment, en souplesse, les informations authentiques aux données de l’enquête qu’il invente. Et je suppose qu’il vous arrive comme à moi de sourire en découvrant un nom que vous connaissez ou une référence dont vous savez la source. Il me semble que c’est un des privilèges de lecteur dont on se lasse le moins.

On notera que Jeremy a de nombreux amis bien ancrés dans la réalité du monde et qui l’aident de leur mieux.

Pour une détente subtile dans les douceurs de l’ombre en attendant la suite.

Bonne lecture.

La femme au serpent
Auteur(es) : Claude Izner
Editeur : 10-18

www.10-18.fr

La femme au serpent
4.0Note Finale

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