Chris est dans un fauteuil roulant depuis 28 ans suite à un accident de voiture lorsqu’il était jeune. Il vit dans son chalet face à la chaîne des Aravis et son quotidien est rythmé par la visite des uns et des autres qui viennent pour s’occuper de lui. Il y a Alban avec son oreille attentive et sa gentillesse et Martin, son voisin, avec toute sa famille.
En fait, son vrai prénom c’est Jean-Pierre, un prénom qui n’a jamais été utilisé par personne mais qui lui a été donné à la va-vite parce que, à sa naissance, l’hôpital n’a pas accepté celui de Chris. C’est à l’école, lors de l’appel de la maîtresse qu’il apprit qu’il s’appelait officiellement Jean-Pierre.
Un matin, alors qu’il était devant sa longue vue, celle qui lui rappelait tant de bons souvenirs de grimpe, dirigée vers les Aravis, il aperçut un homme suspendu à une corde, plié en deux. Visiblement mort. Après s’être assuré qu’il avait vu juste, il informa Martin qui se chargea d’informer la gendarmerie.
Son accident de voiture a eu lieu en 1990. Ils étaient six copains qui fêtaient la fin de leur année d’études. Une conduite imprudente dans les lacets ont conduit à cet accident dont seul Chris a eu des séquelles. Trois mois de coma en ont découlé et une paralysie des membres inférieurs. Toute une jeunesse envolée.
Chris a toujours pu compter sur son père qui n’a pas compris que ses amis l’aient laissé tomber après l’accident. Jour après jour, il lui a manifesté son amour en veillant à ce qu’il ne manque de rien, en anticipant chacun de ses souhaits.
Il a d’ailleurs tenu un journal composé d’une multitude de carnets rangés dans un carton à bananes où le quotidien était révélé selon ses propres pensées et considérations.
Un roman très explicite sur l’amour qu’un père peut vouer à son fils, sur des liens filiaux très puissants.
Gailland, père et fils
Auteur : Gérard Glatt
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France
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