Corrosion

Corrosion

Prenez le temps de regarder attentivement le point (?!) sur le I de « corrosion » en couverture. En quatrième de couverture, imprimée en rouge, vous pourrez lire une appréciation d’un certain Ken Bruen qui est des plus justes à propos de ce roman. Je vous la livre pour le plaisir : Imaginez du Chuck Palahniuk dilué dans du Tarantino, puis mélangé à du Jim Thompson, dans un livre fait pour être adapté par David Lynch : voilà un aperçu de l’atmosphère de Corrosion. Il va de soi que selon vos goûts vous serez plus sensible à l’un ou aux autres.

Attention, il s’agit aussi d’un roman ambitieux. Et je ne parle pas simplement du fait qu’il ne signale pas les dialogues par des guillemets ou des tirets mais je parle du fait que l’écriture est « soignée ». Cela crée un certain décalage – très Lynch. Car l’auteur nous raconte des horreurs morbides. C’est d’une noirceur d’encre, assez proche de la folie. Aucun des personnages présentés n’est digne d’être sauvé. Et vous avez l’impression de lire un monologue, un soliloque, à peine interrompu par la deuxième partie qui se situe en 2003 alors que la première, la troisième et la dernière sont datées de 2010 et 2011.

Vous remarquerez vite que le personnage principal peut être schizophrène. Et quand vous lirez ce roman vous comprendrez tout de suite pourquoi je ne vous dis rien de ce qui s’y passe. Au moins parce que l’action est en continu. Je pense que vous avez le choix : soit vous trouvez/prenez le temps de tout lire d’une traite (le mieux à mon avis), soit vous lisez lentement avec le risque de perdre un peu patience.

Bonne lecture…

Corrosion
Auteur : Jon Bassoff
Editeur : Gallmeister
Collection : Neo noir

www.gallmeister.fr

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