Trente-trois fois mon amour

Une couverture aux tons chauds pour tirer l’œil et qui montre une jeune femme, le corps de profil et la tête tournée vers le dôme de la basilique du Sacré Cœur en fond d’image. Pour savoir qui est l’auteur, voir en quatrième de couverture la petite note le concernant, je dis ça pour ceux, rares, qui ne le connaissent pas car sa bibliographie chez le même éditeur est intéressante.

Julien Azoulay, c’est le personnage principal, est un écrivain de « comédies » à succès. Depuis la mort de sa jeune épouse d’un cancer, il a du mal à écrire et s’occupe seul ou presque de leur fils Arthur, en maternelle. Il a même du mal à tenir la promesse d’écrire trente-trois lettres à la défunte… Il se décide enfin et glisse les missives dans une cache de la tombe gardée par un ange au cimetière Montmartre. Il fait, par le biais de son fils, la connaissance de Sophie, sculptrice de pierre qui restaure les statues… et les lettres disparaissent, remplacées par des objets… Le lecteur un peu malin, habitué des comédies romantiques, n’aura aucun mal à imaginer la fin de l’histoire.

Vous remarquerez avant de lire que ce roman est traduit de l’allemand et, peut-être que comme moi, vous aurez parfois l’impression que la traduction est un peu raide, un peu encombrée de clichés à la française. Un des effets de cette traduction est, je pense, d’empêcher le lecteur de participer pleinement aux sentiments des personnages. Mais ce roman qui me semble parfaitement dans l’air du temps me dérange aussi un peu. Les personnages y paraissent vivre dans un monde sans autres aspérités que celles qu’ils génèrent. Il est donc idéal pour une lecture en transport en commun par temps de grisaille pluvieuse par exemple et pour vous donner le sourire…

Bonne lecture.

Trente-trois fois mon amour
Auteur : Nicolas Barreau
Editeur : Héloïse d’Ormesson

www.editions-heloisedormesson.com

Trente-trois fois mon amour
4.0Note Finale

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