Avec un assez joli bandeau sur lequel une jeune femme moderne ou actuelle – comme vous voulez – pédale et fume sous l’œil amusé (?) d’un gros chien. On supposera que les problèmes qu’elle évoque et tâche de résoudre sont valables pour Genève, Bruxelles, Madrid ou Rome. Elle vit seule dans un « studio » et voudrait avoir un chien. Première alternative : Saint-Bernard ou Chihuahua… Tout dépend peut-être de la superficie de votre appartement. Ensuite il faut le sortir, lui donner de l’exercice. Or notre jeune femme sportive a « écumé » tous les lieux potentiels et possibles de la capitale sur ce point. Son bilan est assez particulier. Conclusion de sa réflexion alimentée par des analyses : il faut quitter Paris et acheter une maison en Province… Quid alors de votre travail et de votre amante ?
Vous êtes dans le monde d’aujourd’hui sous l’emprise des « appli » qui meublent votre téléphone. Vous y trouvez des réponses et des diktats qui vous aident à vivre, des références puisque chacun peut y livrer son opinion, ses expériences. Il s’agit d’un premier roman mais cela ressemble à un manuel d’adaptation à la vie moderne et vous y relèverez matière à sourire ou à approuver d’un hochement de tête le récit d’une expérience qui ressemble à la vôtre. Je me permettrai cependant de ne pas avoir trop goûté une charge contre Jean Piaget dont on ne peut nier la qualité des travaux sur l’éducation des enfants.
L’ensemble est tout à fait idéal pour les transports en commun, un peu de gaîté le matin, un peu de déstressant le soir…
Bons voyages.
Quitter Paris
Auteure : Stéphanie Arc
Editeur : Rivages
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