Il s’agit d’un conte et il est indiqué « à partir de 10 ans ». Cette publication, sa couverture – un peu difficile à déchiffrer – et son titre qui occulte une bonne partie du récit me posent questions. Et d’abord : est-ce que les jeunes de 10 ans lisent autre chose que les messages sur leur portable ? Si oui tant mieux. C’est donc aux adultes – prescripteurs de lectures – que s’adresse ce conte. Comme il s’agit d’une fable écologique on supposera qu’il séduira et surtout on sait que les adultes combleront d’eux-mêmes les manques de logique de l’histoire – ce que ne feront pas je crois les enfants. Imaginez « les hommes désireux d’étendre leur pouvoir – sur quoi ? – créèrent des machines, « les Mutants », pour être aidés – Marvel ?. Bien sûr, un jour les Mutants (machines d’acier) détruisirent leurs maîtres (2001 nous voilà) et arrachèrent à la nature ses couleurs pour les enfermer au cœur de La Ville. Bien sûr, les humains exclus, les animaux, les animaux à tête d’humains, les humains à tête d’animaux et les rebelles s’associèrent pour combattre les Mutants… Est-ce qu’il y a dans ce monde des humains qui collaborent avec les machines d’acier ? Quelle est la motivation des machines ? Ces dernières pensent-elles ? Essayez donc aujourd’hui de répondre aux questions d’enfants à la façon de Fernand Raynaud… Vous vous souvenez ? « C’est étudié pour ! » Pardon, j’oubliais : les armes de ceux qui combattent les Mutants sont la musique, la danse et le rire… Vous connaissez la fin de l’histoire.
Alors je vous conseille après l’avoir lu et après avoir trouvé les explications nécessaires, de faire de ce livre un de ceux que l’on lit encore avant de se coucher.
Bonne lecture.
L’homme à tête de loup
Texte : Nadine Alcan
Illustrations : Noémie Boullier
Editeur : Une heure en été
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