Il me semble que c’est dans Mon oncle (si vous n’avez pas vu ce Jacques Tati c’est le moment) qu’il habite une maison tarabiscotée dont on imagine l’intérieur organisé par Escher… Je trouve que la maison parisienne lui ressemble et j’ajoute que les locataires comme la propriétaire ont l’air de sortir d’un vaudeville de boulevard.

Nous sommes en 1925 et Jeremy Nelson, jeune pianiste américain, est l’ami de Paul Green, clarinettiste qui demeure rue de l’Hirondelle et craint surtout de se retrouver à la rue. Madame Renée Lequindre, propriétaire de son immeuble, a envoyé à chaque locataire un avis leur demandant de quitter les lieux qu’ils occupent. Elle a, elle, reçu des lettres de menaces. Dans l’immeuble on compte : Adrienne Meunier, concierge, M. Abel, cinéphile, Raymond Tourtel, cycliste, Thierry-Quentin Pélissier, peintre, Carmela Serrano, bonne à tout faire, Paul Green, clarinettiste. Et madame Lequindre qui occupe un étage à elle toute seule. Renée, habituée à être servie, n’est pas aimée. Et elle disparaît. Comme chacun semble avoir quelque chose à cacher ou à reprocher aux autres, chacun se méfie. Tous ou presque font un tour dans l’appartement de Renée en compagnie ou non du chat de la concierge. Et chacun ou presque y découvre quelque chose d’intéressant. Jérémy parviendra, au bout de son enquête, à faire parler le coupable.

On ne s’ennuie pas un seul instant d’autant plus que les deux sœurs auteures, en insérant leur histoire dans une époque donnée, nous offrent une sorte de reconstitution historique de l’époque de ce Charleston qui déboitait les genoux (?!). Nous ne sommes pas dans du polar-historique, mais presque. N’oubliez pas de lire les notes de bas de page, vous constaterez qu’un siècle ou presque ce n’est pas si vieux.

Bonne lecture à l’ombre.

Les nids de l’hirondelle
Auteure : Claude Izner
Editeur : 10/18

www.10-18.fr

Les nids de l'hirondelle
4.0Note Finale

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