Les neiges de l’éternel

Les neiges de l’éternel

Une fort belle illustration de couverture qui me semble tout à fait en rapport avec le contenu et qui peut séduire l’œil… et inciter à lire la quatrième de couverture. L’information y est présentée sobrement – sans superlatifs éblouissants – et annonce : « Jeune Lilloise, étudiante en métiers de la rédaction, Claire Krust signe ici un premier roman envoûtant, cruel et poétique. »

Comme il s’agit d’un premier roman, le lecteur intéressé se montrera peut-être indulgent et décidera d’attendre une prochaine œuvre pour se faire une idée précise… Il aura tort, c’est bien écrit. Par endroit la poésie du paysage comme peint au pinceau rejoint l’impression laissée par la couverture… Nous sommes dans un Japon intemporel et vu d’Europe, c’est-à-dire dont ne subsiste que ce que nous en imaginons… Le fantôme qui est peut-être le personnage central de l’histoire ou sa sœur sont très attachants. Akira est le fantôme qui vit dans la maison familiale – il ne la hante pas – et n’apparaît qu’à ceux qu’il juge intéressants et dont il peut se servir… Sa sœur a tenté de le sauver de la mort car elle s’est montrée audacieuse et courageuse…

Mais je ne peux pas « raconter », cela priverait du plaisir de lire et de découvrir. Attention, le lecteur habitué et amateur d’histoires de ce genre comprendra vite les tenants et les aboutissants de l’histoire mais, comme ce n’est pas le plus important, il s’abandonnera à la lecture et prendra position pour la prostituée quand ce sera le moment. Il me semble que l’on peut dire qu’il s’agit d’un roman « affectif » mais pas larmoyant… et je pense que l’auteure ne m’en voudra pas si je le rapproche des histoires de Miyazaki…

Bonne lecture d’automne.

Les neiges de l’éternel
Auteure : Claire Krust
Editeur : ActuSF

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