Je ne vous dis rien de l’illustration de couverture, vous savez déjà tout le bien que je pense de celles de cette collection. Attention ! S’il y a bien dans ce court roman une intrigue autour d’extraterrestres et d’une secte, l’important est la personnalité des deux agents chargés de l’enquête. Des agents très spéciaux. Immacolata Sexton que certains prétendent non humaine et qu’il vaut mieux ne pas regarder en face. Le Signaleur qui enfant passait une nuit par semaine à visionner des films d’horreur, de SF, etc. Et bien sûr s’endormait devant. Le Signaleur boit mais, comme Immacolota, il sait des choses et comprend des secrets. Pourtant tous les deux appartiennent à deux agences concurrentes qui s’opposent.
Avant votre lecture, prenez le temps de lire page 127 la Note de la traductrice. Elle vous fait remarquer que le texte comporte beaucoup de références un peu floues et que pour éviter d’alourdir la lecture, en accord avec l’éditeur, elle n’a pas mis de note de traductrice. J’aurais, pour ma part, n’ayant pas une culture « anglo-saxonne » approfondie, bien aimé trouver en annexe des explications quant à ces références… J’aurais pu ainsi vérifier que je n’en avais pas oubliées… Cette absence d’explicitations est parfois un peu perturbante quand vous supposez une référence sans pouvoir mettre un nom sur elle… Pensez à vérifier si votre discoCDthèque contient des productions Beatles et recherchez Révolution 9 et Blackbird pour les écouter pendant la lecture.
Enfin, entrez lentement dans le livre pour vous adapter à certaines tournures de phrase.
L’auteure, née en 1964, étant créditée de près de deux cents nouvelles et novellas, on peut se poser deux questions au moins. Pourquoi n’est-elle pas plus traduite en français ? Ces agents de Dreamland – personnages fort riches – n’ont-ils pas vécu d’autres aventures ?
Bonne lecture.
Les agents de Dreamland
Auteure : Caitlin R. Kiernan
Editeur : Le Bélial’
Collection : Une heure lumière
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