Avec en ‘sous-titre’ : Idées, idéaux, idéologies et une illustration de couverture tout à fait dans le ton et à mon goût. Et soyons clair, il s’agit d’un numéro indispensable. Autant pour ce qui du traitement subtil du sujet que pour les textes et illustrations choisis pour l’illustrer. Ce n’est pas un brûlot, ni un manifeste… c’est surtout, je pense, une matière, une manière de donner à réfléchir.
Premier point : TOUS les textes sont bons mais je ne vous parlerai que de ce qui, à mes yeux, survole de très haut l’ensemble. À commencer par Combat super-héroïque de la Belle-Haleine et du Marchand du Sel, mème (non il n’y a pas d’erreur) de Timothée Rey où le sujet et son traitement sont en symbiose. Imaginez qu’en pleine ‘cure’ de Marcel Duchamp soutenu par Robert Desnos vous voyiez passer devant vous un Stéphane Mallarmé. Le tout est époustouflant de virtuosité. Ensuite Les mondes de Kay et Phil de Lucy Sussex (traduction Hélène Collon) qui joue sur deux uchronies dont une au moins vous est connue. Enfin et même si tout l’ensemble mérite d’être cité au tableau d’honneur, je retiens le travail à propos de la mise au point de Daniel Walther (journaliste, écrivain et directeur de collection) pour ce qui est de la science-fiction politique française née après Mai 68, et le choix des textes pour illustrer l’analyse.
A lire à votre rythme.
Une lecture saine et intellectuellement roborative.
Le Novelliste, numéro 8
Editeur : Flatland
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