En regardant bien les visages des deux femmes sur la photographie en couverture on peut comprendre la phrase qui commence par le titre et s’achève en quatrième de couverture… Cette phrase écrite par Marie Laurencin pour son amante Nicole Groult (la mère de Benoîte et Flora). Pour la première, artiste peintre bien connue, il doit vous venir en tête un air de Joe Dassin ou/et du Léo Ferré « symphonique ». Pour la seconde, vous connaissez ses deux filles. Marie et Nicole se sont aimées sans tenir compte de ce que leur amour pouvait déclencher. Marie était la marraine des deux filles de Nicole. Et ce livre prouve au moins que l’amour entre deux êtres est peut-être d’abord affectif avant d’être sensuel. Et que la sensualité dépasse les genres. Il me semble aussi que cette relation entre deux femmes ne peut à l’époque vraiment s’épanouir que dans le milieu artistique et intellectuel comme si elle en était un épanouissement. C’est sans doute pour cela que la sortie en édition de poche de ce livre va permettre aux lecteurs de bien comprendre que cette relation n’est ni une provocation ni une révolte. C’est simplement la rencontre aboutie de deux êtres qui s’aiment … Et il me semble que selon les proverbes : « Il n’y a pas de mal à s’aimer. ». C’est simplement la rencontre aboutie de deux êtres qui s’assument.

Un conseil avant de lire :jetez un œil sur « Lectures » en fin de volume… et dans la foulée sur les « remerciements »… Enfin, quand vous aurez lu, allez regarder le beau film d’Abdellatif Kechiche : La vie d’Adèle et la BD qui l’a inspiré : Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh…

Bonne lecture…

J’ai un tel désir
Auteure : Françoise Cloarec
Editeur : J’ai Lu

www.jailu.com

J'ai un tel désir
4.0Note Finale

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publié.