Avec un sous-titre : la vraie vie de (presque) toutes les nanas du monde… et une étrange illustration de couverture où – à droite de l’image – on peut voir une fourchette en suspension et où la couronne est rehaussée d’une croix blanche pour mieux briller, vous la verrez mieux avec votre doigt. Quant au dessin en soi j’ai du mal à imaginer qu’il tire l’œil…
Vu mon âge et mes goûts culinaires je sais que les plats sont souvent meilleurs réchauffés… A condition de ne pas abuser… Il me semble que depuis 1982 – presque quarante ans – et depuis Téléphone on sait que la vie de rêve de Cendrillon dans la version dessin animé est un leurre. Ceux qui lisent les contes savent aussi qu’ils sont plus des mises en garde que des incitations au rêve. Alors nous ressortir le plat aujourd’hui et de cette façon…
Ouvert au hasard pages 96-97 on peut avoir l’impression d’un sketch raté d’un apprenti humoriste… Et pourtant le discours n’est pas faux… Mais peut-être faut-il se poser la question de savoir qui est responsable de nos « ignorances » culinaires. J’ai souvenir d’une autre chanson de 1977 celle-là et signée Souchon/Voulzy ce qui ne nous rajeunit pas, vous vous souvenez « Allo maman, bobo »… Ouvert au hasard page 283 si vous en êtes encore à vous poser la question qu’énonce cette page, tant pis. Peut-être pour avoir été ado vous-même savez-vous que l’autorité est fortement détestable par nature et que si l’on veut qu’un ordre soit exécuté peut-être convient-il d’en interdire l’exécution… Bien sûr, il y a des moments réalistes – ouvert au hasard page 277 – mais il me semble qu’aujourd’hui les tâches, la charge mentale sont mieux partagées, non que l’homme ait compris la nécessité de ce partage mais que la femme ait su l’imposer… Est-ce que quelqu’un se souvient de Lysistrata ?
Bonne lecture…
Cendrillon balance tout !
Auteure : Sandrine O.
Editeur : Opportun
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