Entendons-nous bien : je ne suis ni psychologue, ni psychiatre et encore moins alchimiste ; ma lecture de ce livre n’est nullement technique et assume une énorme part de subjectivité. J’ai d’abord été un peu surpris de cette analogie entre transfert et alchimie. Mais, au vu de la bibliographie et de l’étude sur le sujet réalisée par Jung, force est de constater que son point de vue est recevable. Je laisserai donc les spécialistes de la santé mentale débattre de ce qu’il dit pour m’intéresser en suivant presque les images reproduites dans ce livre à ce que me suggèrent des expressions populaires. On voudra bien m’en excuser… Jung fait référence à l’inceste dont il est fortement question dans les origines du monde. Je crois que l’expression ‘être à la recherche de l’âme sœur’ n’est pas encore totalement passée de mode. Et que certains/certaines se plaisent à imaginer leur rapport à cette ‘âme sœur’… Je n’ose penser à ce que ‘peau d’âne’ pourrait en dire… Et puisque j’ai glissé au pays des contes, vous souvenez-vous de l’expression qui fonde l’histoire de Cendrillon ? Oui ! ‘trouver chaussure à son pied’ (je crois me souvenir que le réalisateur Étienne Chatiliez avait avec cette formule tourné une jolie publicité pour une marque de chaussures, Éram). Non je n’ai pas l’impression d’être à côté de mon sujet. Je pense bien être dans le droit fil de ‘l’universalisme’ de pensée cher – si je ne me trompe – à Carl Gustav Jung. Transformer le plomb en or est de l’alchimie mais lisez bien ce qu’il en dit quant à la symbolique des mots et des actes illustrés. Et je ne parle pas de l’hermaphrodite qui combine les deux sexes-genres et serait un bon résultat alchimique. Et je m’étonne qu’avec toutes les recherches philosophales effectuées partout par des chercheurs, il ait fallu attendre un certain Lavoisier pour entendre sa célèbre formule : ‘Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.’
Bonne lecture.
La psychologie du transfert
Auteur : Carl Gustav Jung
Editeur : Albin Michel
Laisser un commentaire