Marcel Azzola, 1951-1962

Accordez , accordez, accordez donc

l’aumône à l’accordé l’accordéon

Je suppose que vous connaissez ce refrain signé Serge Gainsbourg, j’aurais pu aussi vous citer Le piano du pauvre de Léo Ferré… Vous les avez fredonnés. Tout comme certains d’entre vous connaissent Yvette Horner (vous avez le choix entre celle du Tour de France, celle chambrée par Antoine ou celle habillée par J.-P. Gauthier). Mais connaissez-vous Marcel Azzola ? Peut-être au moins par le biais d’une chanson de Jacques Brel… Souvenez-vous dans Vesoul il lance « Chauffe ! Marcel », c’est lui… Là sont réunis ses premiers enregistrements.

J’espère que vous n’êtes pas étonnés de cet assez long préambule. En fait je voulais vous mettre dans le bain… Le musette on l’écoute, on le danse mais on ne sait pas toujours qui le joue. Il suffit sans doute qu’il soit joué. A l’oreille du profane, Perle de cristal reste Perle de cristal quel que soit son interprète. Là, non contents d’apprécier les compositions du maître (premier CD), vous pourrez comparer une quarantaine d’interprétations par Marcel Azzola de Grandes Chansons, de Pages immortelles et de cinq standards – dont Petite Fleur de Sidney Bechet dont vous avez en tête la version clarinette… Et si certaines chansons comme La Marie-vison ou Mon Manège à moi semblent faites pour l’accordéon, d’autres en revanche s’habillent autrement Alors, raconte, L’eau vive ou Deux enfants au soleil par exemple.

Conseil d’écoute : comme d’habitude écouter en faisant autre chose pour se laisser surprendre à fredonner, à battre la mesure et simplement à écouter en silence l’air que votre esprit a reconnu. Et relancer l’écoute jusqu’à épuisement des chansons, des airs reconnus… N’hésitez pas à faire partager…

  • Marcel Azzola, 1951-1962
  • 3 CD
  • Editeur : Frémeaux & Associés
  • www.fremeaux.com
Marcel Azzola, 1951-1962
5.0Note Finale

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