Sans le bandeau rouge qui vous donne la clé de l’histoire que la présentation en quatrième renforce, la couverture ne vous dirait rien. Et là on peut avoir l’impression que tout est dit.
La Punto Basta s’appelle Paulette et celle qui la conduit Jocelyne. Elles habitent en banlieue parisienne, à Bobigny. Rentrant d’une soirée entre copines – nous sommes le 30 août 1997-, Jocelyne emprunte le parcours qu’elle préfère, celui qui passe par les beaux quartiers parisiens. Sous le tunnel de l’Alma elle est « accrochée » et ne cherchant qu’à maîtriser son véhicule ne voit pas ce qui se passe pour l’autre. Le choc et la surprise l’ont fait uriner de peur. Jocelyne est fonctionnaire au service des cartes grises de la préfecture. C’est le lendemain, un dimanche, qu’elle prend conscience de ce dans quoi elle est impliquée en constatant qu’un des feux arrières de la voiture est cassé et que Lady Di est morte. Et la petite vie tranquille de Jocelyne en est toute changée. D’autant plus que les experts font bien leur travail et déterminent la marque, la couleur et le nombre de véhicules qui pourraient être concernés. Heureusement la Punto de Jocelyne est déclarée en Bretagne, là où ses parents profitent de leur retraite… Mais Jocelyne ira quand même jusqu’à Turin…
Difficile de vous en dire beaucoup plus sans vous ôter l’envie de lire. C’est un livre qui vous raconte simplement une histoire en appuyant sur un côté nostalgique d’une époque où les grandes surfaces commerciales n’avaient pas encore fait disparaître les petits commerces…
Une lecture idéale pour les transports en commun.
Punto Basta
Auteur : Lionel Froissart
Editeur : Héloïse d’Ormesson
www.editions-heloisedormesson.com
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