C’est déjà le troisième volume de la série. Rappel (mêmes auteurs, éditeur) : Tome 1 : On l’appelait Ptirou, 1929 : Ptirou qui inspira la création du personnage de Spirou sauve la vie de mademoiselle Juliette embarquée pour l’Amérique avec son père. Tome 2 : Je ne me marierai jamais, 1938. Les nazis veulent s’emparer de la compagnie maritime du père de Mademoiselle J. et sont sur le point de réussir. Mais Léa, l’amie juive de Juliette devenue journaliste, découvre tout. On notera que le tome 2 s’orne en couverture d’un autocollant qui annonce : ‘Recommandé par HistoriaBD’. Le tome 3 en mérite un aussi…

La deuxième guerre mondiale s’est achevée et les prisonniers, les rescapés des camps de concentration reviennent chez eux pendant que l’on cherche à punir les collabos… Léa, arrêtée et envoyée en camp, tarde à revenir et Juliette, embauchée au Figaro, obtient de pouvoir partir à sa recherche. Elle va se retrouver au fin fond de la Sibérie après utilisation du Transsibérien et découverte d’une extrême pauvreté et d’un froid rigoureux. C’est toujours l’oncle Paul qui raconte l’histoire à trois enfants curieux et attentifs (les ‘vieux’ lecteurs de Spirou connaissent bien l’oncle Paul, sa pipe et son crâne lisse qui racontait des histoires héroïques porteuses de valeurs et édifiantes).

Le dessin est réaliste et très agréable à l’œil, je veux dire qu’il soutient le récit en finesse, sans éclat mais avec ce qu’il faut de pertinence et de rigueur pour être perçu. C’est dans le découpage, les ellipses que la qualité du rapport entre le scénariste et le dessinateur transparaît. De l’Histoire il y en a encore plein l’histoire, on remarquera celle de la mine de graphite et la façon de présenter ‘l’Épuration’. Et on savourera le fait que l’histoire racontée par l’oncle Paul soit en couleur alors que l’album commence en noir et blanc pour montrer que l’oncle Paul se situe en 1960 et le clin d’œil qui signale en couleurs dans ce noir et blanc : un exemplaire du magazine Spirou et trois albums de chez Dupuis…

Pensez à vos cadeaux…

Bonnes lectures.

Mademoiselle J, tome 3 : Jusqu’au bout du monde, 1945
Scénario : Yves Sente
Dessin : Verron
Editeur : Dupuis

www.dupuis.com

Mademoiselle J, tome 3 : Jusqu'au bout du monde, 1945
5.0Note Finale

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publié.