La banlieue de Manchester abrite une maison pas comme les autres : une résidence sécurisée réservée aux femmes. Ici, elles sont nombreuses à vivre loin de ceux qui ont fait de leur quotidien un cauchemar. Elles sont à l’abri et vivent en toute sécurité avec leurs enfants. Des caméras extérieures et des grillages assurent leur tranquillité.
Elles ont toutes une histoire tragique et viennent de tous les milieux. Leur point commun : une peur viscérale d’être retrouvées par leur bourreau. La plupart sont d’ailleurs un peu parano et imaginent voir leur tortionnaire à chacune de leur sortie.
Lorsque le cadavre de Katie, leur conseillère et amie dévouée, est retrouvé dans la rivière, c’est tout un monde qui s’écroule.
L’enquête est confiée à l’inspecteur Whitworth et son adjoint Brooks. En premier lieu, ils doivent déterminer s’il s’agit d’un homicide ou d’un simple suicide. Pour cela, il leur faut interroger les habitants du refuge. Et c’est là qu’ils vont se heurter à un gros problème, car non seulement la directrice fait tout pour faire barrage, mais en plus, les femmes traumatisées qui vivent là ne sont absolument pas disposées à leur parler. Elles font tout pour se cacher et fuir les inspecteurs.
Katie vivait avec Noah et leur relation semblait relativement simple, mais cela n’a pas empêché les inspecteurs de mettre Noah dans leur liste de suspects d’un éventuel homicide.
Il semble clair, au fil de l’avancée de l’enquête, que les femmes du foyer en savent bien plus que ce qu’elles ne veulent dire à la police.
Les chapitres “avant” qui relatent la vie de Katie et “maintenant” qui reflètent les avancées de l’enquête sont en alternance pour naturellement permettre le recoupement de l’histoire de Katie.
Entre les histoires dramatiques des victimes, l’histoire de la vie de Katie et l’enquête, on se retrouve avec un roman noir et la question fondamentale : Que vaut la vie d’une femme ?
Les femmes qui craignaient les hommes
Auteure : Jessica Moor
Editeur : Belfond
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