Jacques est cantonnier à Houtkerque, dans le Nord. C’est à lui qu’incombe de déplacer les sépultures du cimetière lorsqu’elles sont très anciennes. Ce matin-là, alors qu’il devait déplacer celle de Wallace Hardwell, il découvre un petit coffre enfermé dans la tombe. En principe, lorsqu’il trouve des objets dans les tombes, il les laisse avec le contenu des tombes. Mais, la curiosité aidant, il décide de regarder à l’intérieur de ce petit coffre pour voir ce qu’il renferme. Ce sont des carnets de notes encore très bien conservés, mais les textes sont écrits en anglais. Il est tellement intrigué par le contenu de ces carnets qu’il décide de demander à sa fille Aude qui parle très bien cette langue de lui traduire les textes.
Commence alors pour Jacques un voyage vers une époque et un lieu où vivait Jacques l’éventreur. Un vrai voyage dans les bas-fonds de Londres où Wallace n’était qu’un inspecteur chef à Scotland Yard. Dans ces carnets, il relate l’histoire d’une enquête qui aura conduit à des changements de lois majeurs après sa résolution. Une enquête qui lui aura fait découvrir des horreurs inimaginables pour qui ne vivait pas dans les bas-fonds de la ville.
C’est un émissaire de la famille royale qui a exigé que soit menée une enquête discrète et approfondie sur des révélations qui pourraient impliquer des membres de la famille royale, ce qu’il fallait à tout prix éviter.
Lorsque l’on regarde la couverture de ce livre, on remarque une jeune fille dont le visage est brisé par une déchirure. Il faudra être au cœur de l’enquête pour en découvrir le sens ainsi que celui du titre.
On parle beaucoup de perversité à l’époque actuelle. Mais ce qui se passait au XIXème siècle à Londres était tout simplement abominable.
Un roman tellement bien écrit avec des faits historiques réels et une trame si originale qu’il ne devrait laisser personne indifférent. Un plaisir de lecture assuré.
La loi des hommes
Auteur : Wendall Utroi
Editeur : Slatkine & Cie
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