De l'un-précis

De l’un-précis

Doublement sous-titré : Essai sur la photographie et Entre chair iconique et écriture de lumière. Je vous rappelle que Photographie signifie écriture de lumière… et vous avez compris que cet essai tente de cerner « l’objet » l’imprécis qui se situe entre le sujet de la photo et sa photographie.

Il est rare que l’on s’intéresse à la photographie sans passer par la lecture de « La chambre claire » de Roland Barthes et Esther Ségal le cite. J’ai donc trouvé page 159 une citation de Barthes qui, pour aussi paradoxale qu’elle paraît, ne m’en semble pas moins traduire une réalité. « Au fond- ou à la limite – pour bien voir une photo, il vaut mieux (…) fermer les yeux. » Vérifiez, vous risquez d’être surpris !

Depuis le temps que vous me lisez – merci – vous savez à quel point j’apprécie les index et les bibliographies en fin de volume. Là, avant de regarder les images comme vous faites d’habitude allez consulter la biblio… Elle va de Abitboul à Weber en passant par Borges, Chrétien, Debray, Eco, Freud, Guitton, Hugo, Jung, Kristeva, Levinas, Merleau-Ponty, Platon, Queneau, Scholem et Tisseron entre autres. En principe, vous connaissez au moins de nom chacun des auteurs cités ci-dessus et vous vous demandez ce que certains ont à voir avec la photographie. Rassurez-vous, l’analyse d’Esther Ségal concerne bien la photo mais elle va au-delà. La question qu’elle pose est : « Le flou visuel serait-il l’objet d’une netteté métaphysique ? » Et vous ne serez donc pas surpris de lire quelques phrases à propos de Sainte Véronique.

Un conseil : lisez ce livre avec votre rythme, votre lenteur, votre temps d’assimilation.

Il n’est jamais évident d’accepter de nouvelles idées sans se poser de questions…

Bonne lecture…

De l’un-précis
Auteure : Esther Ségal
Editeur : Harmattan

www.editions-harmattan.fr

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