Nous sommes à Brevigny, en Normandie, avant la seconde guerre mondiale, dans les années trente. La famille Dherfeuil composée d’Henri et de Pauline, les parents de François, Simone et Noémie, vit dans une ferme exploitée par Henri. Les temps sont durs après une crise économique qui a fait perdre son haras à Henri. Les enfants sont encore à l’école et François que tout le monde surnomme Fanfan devient un jeune adolescent.
Il s’est entiché de Yolande, une jeune fille un peu plus âgée que lui qui lui a tourné la tête mais qui l’a éconduit vertement le jour où il a voulu lui montrer qu’il avait un faible pour elle. Comme on peut le faire à l’adolescence, ce refus l’a conduit au désespoir et à un comportement stupide qui aurait pu remettre ses études en question s’il n’avait pas eu des parents comme les siens.
Henri a reçu des nouvelles de son ami Friedrich de Berlin qui l’a invité à venir passer un peu de temps chez lui. Curieux et impatient de revoir son ami, il a accepté de faire le voyage et prévu de s’absenter durant trois semaines en laissant sa famille à Brevigny.
Il a ainsi pu voir la montée du nazisme, la ségrégation imposée aux juifs et le climat inquiétant de ce pays dans lequel il a été retenu quelques semaines en prison pour avoir voulu revoir un médecin juif qui s’était occupé de lui durant la première guerre.
Le bruit des bottes s’est rapproché et l’heure de la mobilisation a sonné. Mais pour François qui n’a pas encore atteint l’âge prescrit, les études sont de rigueur. Jusqu’au jour où ce fut son tour.
Mobilisé, puis fait prisonnier, Fanfan s’est échappé de sa prison allemande et a rejoint les rangs de la résistance dans laquelle il a joué un rôle important.
Une chronique familiale d’avant, pendant et après la seconde guerre mondiale. Un roman passionnant et une leçon d’histoire des plus intéressantes.
Ce que disent les hirondelles
Auteure : Catherine Boissel
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France
Laisser un commentaire