Je dois vous avouer que je n’ai pas saisi le rapport entre l’illustration de couverture et la longue nouvelle contenue dans ce livre. Même en précisant que le E de royaume et le T de vivants sont inscrits à l’envers dans le titre. Mais c’est un peu sans intérêt car, une fois que vous serez entré dans l’histoire, vous aurez du mal à en sortir avant la fin.
Nous sommes à une époque où les transmetteurs de matière permettent de se déplacer quasi instantanément sauf pour les personnes dont le groupe sanguin est AB négatif. C’est une histoire de détective privé (Dominique Serin) qui a accidentellement tué l’époux de la cliente, Gladys, dont il était amoureux. Elle le reçoit régulièrement pour qu’il lui raconte ses enquêtes et lui a fait embaucher son neveu Gontran comme adjoint. Un aide non seulement maladroit mais aussi insolent et indocile. Et une cliente Charlotte Mazin leur demande de vérifier le bienfondé des doutes qu’elle éprouve quant à la fidélité de son mari qui voyage beaucoup. Dominique charge Gontran des filatures et surveillances puisque son rhésus est… Et il lui adjoint un chaperon, sans le lui dire. Dominique ne peut rester inactif et reprend ses vieilles enquêtes non résolues et il s’agit de disparitions non élucidées auxquelles il trouvera un point commun. Pendant ce temps, Gontran envoie chaque jour pour sa tante une carte postale du lieu où il se trouve et un rapport détaillé de l’activité de Mazin à son chef Dominique.
Bien sûr, vous vous en doutez Dominique résout l’enquête, mais ce n’est pas l’essentiel. L’important est dans le plaisir de lecture de cette histoire, pour moi mi-parodique, mi-sérieuse, où l’auteur tente de se jouer des codes tout en les respectant.
Bonne lecture.
Au royaume des vivants
Auteur : Emmanuel Quentin
Editeur : Editions 1115
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