Oui, je sais ! Mais on va y revenir… C’est le sous-titre qui m’a interpellé : Le génial inventeur de la psychanalyse en double aveugle. Ensuite et pour changer un conseil de lecture. Arborez ce livre dans les transports en commun pour tenter de dynamiser les autres voyageurs avec les sourires que votre lecture fera naître et éclore. Enfin vous en apprendrez beaucoup sur le sujet. Maintenant revenons au titre, comme le précise le sous-titre, il s’agit du nom d’un personnage. Mais je suppose que comme moi vous avez mentalement pensé à remplacer le -bov par un -bé et que poussant plus loin le raisonnement vous êtes allé voir si le mot figurait au dictionnaire. Et vous avez trouvé ‘chtarbé’ pour fou, dérangé…
Ce que vous allez lire est écrit par un des patients guéris de Chtarbov. Guéri de sa névrose et qui porte le même prénom que l’auteur. Il se trouvait homme à tout faire et pianiste lors d’un séminaire de psys organisé dans le Lubéron auquel participait Chtarbov, Tybor de son prénom. Tybor organisa un colloque à l’intérieur du séminaire et surprit ses collègues par sa virulence et sa prétention de guérison.
Et donc… je ne peux vous en dire plus sans vous raconter le livre au moins pour ce qui est de l’anecdotique et qui sert à ‘camoufler’, à ‘panser’ la plaie. Je peux vous dire en revanche que, glissée sous les traits d’humour et à mon sens assez justifiée, la critique d’une certaine psychanalyse qui vous fera sourire est dense. La méthode Chtarbov racontée ici pourrait même dans certains cas s’avérer efficace… Je vous offre une citation que je trouve symptomatique d’un humour Daco-Desprogiens que je l’espère l’auteur ne reniera pas : « Un type qui osa lui taper sur l’épaule en lui parlant de son « sens de l’humour » se fit remettre à sa place par une de ces répliques dont on ne se relève pas, que j’ai oubliée depuis, mais très mordante et très spirituelle. »
Bonnes lectures.
Chtarbov
Auteur : Jacques Lederer
Editeur : Maurice Nadeau
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