On retrouve dans cette série l’univers de « The Lost Canvas ». Il ne s’agit toutefois pas d’une suite mais d’une série de tomes présentant à chaque fois une aventure mettant en avant les chevaliers d’or et prenant place avant le début des événements que l’on connait. C’est l’occasion d’approfondir les personnages des chevaliers d’or, relativement peu vu, pour finir, dans « The Lost Canvas ».
Ces cinq tomes nous offrent la possibilité de suivre les aventures d’Albafica, Chevalier des Poissons, qui a l’honneur d’ouvrir la danse avec une mission le plongeant directement dans son histoire et surtout dans son sang maudit en le confrontant à un médecin capable de le libérer de cette malédiction. On a ensuite droit à Kardia, Chevalier du Scorpion, avec un scénario prenant place dans une ambiance aztèque plutôt sympathique. A côté de ce chevalier tout feu tout flamme, on a l’occasion de découvrir la jeune Sasha, en plein doute face au destin qui l’attend. Puis, c’est Dégel du Verseau, qui est mis sous le feu des projecteurs dans la France du 18ème siècle. Le mélange des armures et des costumes d’époque offre un contraste intéressant, surtout après l’histoire de Kardia, là aussi dans une ambiance très différente. Le tome 4 reprend Albafica mais qui fait cette fois-ci équipe avec Manigoldo du Cancer. Cap cette fois-ci sur Venise. Enfin, c’est le Chevalier du Capricorne qui tient la vedette du tome 5.
Chaque tome a droit à une ambiance et un environnement qui lui est propre, tout en restant dans l’optique de ce qui fait le succès des Saint Seiya. La dessinatrice, Shiori Teshirogi, continue à coller au style que nous connaissions dans The Lost Canvas, sans faiblir sur la qualité. Une série qui permet d’approfondir l’univers de Saint Seiya, tout en restant fidèle à l’original.
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