Attention ! Ce livre comporte 637 pages et il est très difficile à abandonner une fois sa lecture commencée. Je pense que vous attendiez aussi une remarque à propos de la couverture. La voilà : elle tire l’œil mais ne vous dira pas grand-chose du contenu. Ce n’est pas grave car ce roman emporte son lecteur…

Vincent et ses acolytes qui vivent dans Paris au temps de la construction de la Basilique du Sacré-Cœur sont spécialistes des passages dérobés qui ouvrent sur des passages et des pièces secrets. Artisans fort discrets, ils n’ont bien sûr pas pignon sur rue et qui veut les employer doit être recommandé par un de leurs employeurs précédents. Ils habitent une maison discrète à deux entrées et Pierre, le frère de Vincent, y a accepté Gabrielle qui y est entrée par le vantail pour le charbon qui s’est effondré sous son poids. Eustasio est attaqué par des voyous et laissé pour mort, Konrad subi une tentative d’empoisonnement. Et Vincent rencontre un certain monsieur Charles qui en sait beaucoup sur lui. Un mystérieux personnage qui joue à enrouler et dérouler autour de ses doigts une fine cordelette, observe le quatuor. Pendant qu’Henri, dit Le Clou à cause de sa minceur, surveille bien caché la « boîte aux lettres ». Pardon, j’oubliais : un certain Minguier demande à Vincent d’ouvrir une pièce cachée derrière un mur… Et il va être question d’un certain Ignace de Loyola, qui n’est pas un personnage fictif.

Je ne peux vous en dire plus, sous peine de trahir le roman. Sachez que nous sommes en plein feuilleton et plus du côté Dumas/Eugène Sue que du côté Ponson du Terrail. Je veux dire que c’est du feuilleton bien écrit, dense, sans tirage à la ligne, bien documenté et réfléchi. Ici si un mur s’enflamme c’est que c’est possible sans magie littéraire ou non.

Bonne lecture.

Pour un instant d’éternité
Auteur : Gilles Legardinier
Editeur : J’ai Lu

www.jailu.com

Pour un instant d'éternité
5.0Note Finale

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