Et, peut-être, quand vous aurez lu le roman regarderez-vous l’illustration de couverture autrement. On peut aussi y lire une ‘critique’ brève de Stephen King très incitative.
Ellis et Catriona sont jumelles. Elles se sont séparées. El est restée en Écosse et Cat s’est exilée en Californie. Mais El disparaît et Cat revient. Elle retrouve Ross, l’époux d’El, mais au fond d’elle-même elle ne croit pas à la mort d’El. El et Ross vivaient dans la maison où les jumelles avaient grandi et manifestement vécu des choses particulières. Un coup d’œil aux deux plans dessinés dans les premières pages et les noms donnés aux pièces devraient vous intriguer. Et bien sûr lentement tout s’explique. Qui sont El et Cat, qu’est devenue El, qui est Ross… etc. Et sans doute qu’un lecteur avisé de ce genre de roman aura plus ou moins deviné tout de suite de quoi il est question. Peut-être qu’une des trois citations en exergue l’aidera à comprendre. Cat est le personnage principal parce que à ses doutes sur le sort de sa sœur – voir une autre des citations -, s’ajoutent des messages qui font référence à leur passé, d’autres personnages lui mentent et elle ne sait plus vraiment qui elle est et découvre progressivement que ce qu’elle a vécu ne correspond guère à ce qu’elle aurait aimé vive. En résumé elle est confuse et nage en pleine confusion et, bien sûr, boit.
Il me semble que ce roman serait parfait sans les trois phrases en exergue signées Alexandre Dumas, Stephen King et Jacob et Wilhelm Grimm. Elles trouvent très vite leur écho dans le roman et celle des frères Grimm revient souvent. Pourquoi nous donner les/des clés au lieu de nous faire réfléchir ? A moins que ce ne soit pour reprendre la critique de Stephen King et nous dire : ‘Vous avez vu comme j’ai su intelligemment illustrer les trois citations !’
Bonne lecture, difficile à abandonner avant la fin.
Mirrorland
Auteure : Carole Johnstone
Editeur : Fleuve noir
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