Avec un bel heurtoir en illustration de couverture et deux précisions : l’une en sous-titre pour capturer le lecteur : Une enquête de l’inspecteur Pendergast et l’autre en minuscule pour vous dire que ce roman relève du suspense. Je l’aurais pour ma part rangé dans la catégorie « feuilleton », genre Ponson du Terrail, Eugène Sue ou Pierre Dac & Francis Blanche. Il fait suite à un épisode précédent et s’achève sur un « A suivre » après nous avoir promené dans le temps, tantôt en 1880, tantôt en 2023. Constance Greene, pupille de Pendergast – Aloysius de son prénom, inspecteur du FBI – , est repartie en 1880 en détruisant la machine qui permet de voyager dans le temps et dans les univers parallèles. Elle veut sauver sa sœur, Marie, et Joe, son frère, des griffes du Dr Enoch Leng qui a fait d’elle ce qu’elle est. Pendergast veut empêcher Leng de nuire et sauver Constance. Et cela avec d’autant plus de volonté farouche que Leng est son arrière-grand-oncle. En 2023, Coldmoon & D’Agosta, les collaborateurs de Pendergast, s’inquiètent de sa santé mais on les a envoyés sur le meurtre d’un responsable de musée spécialiste des Amérindiens suivi par celui d’un acheteur de souvenirs desdits Indiens… Nous avons donc un savant fou et criminel, une pauvre orpheline, un preux chevalier, des souterrains, des fiacres et des hommes de mains ou séides pour une lutte du bien contre le mal. Souvenez-vous des mains de Robert Mitchum dans La nuit du chasseur (LOVE à droite, HATE à gauche).
C’est fait pour être lu d’une traite, presque sans respirer ou en haletant, respiration ‘suspendue’. C’est une fois le livre refermé et votre pouls calmé que vous pourrez vous poser des questions sur les Amérindiens par exemple, sur Sitting Bull en particulier ou sur le mode de vie aux États-Unis à la fin du 19ème siècle, pour meubler votre attente de la suite… Si vous pensez à vos cadeaux n’oubliez pas l’épisode précédent.
Bonne lecture.
Le cabinet du Dr Leng
Auteurs : Preston & Child
Editeur : Archipel
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