Il y a ceux qui savent qu’il s’agit du onzième roman de l’auteure et qui donc la suivent sans doute et les autres qui, comme moi, découvrent cette écrivaine.
Une autrice a été conviée à participer à des animations dans des campings du Lot – un département touristique et vinicole français dont la préfecture est Cahors. Elle est plus ou moins habituée de ce genre de manifestations qui assurent aux écrivains un complément de revenu. Après deux rencontres avec « ses » lecteurs, elle est invitée à un débat organisé par le maire d’une petite ville qui parle d’un musée des espèces. Elle est là parce qu’elle a écrit sur les animaux, l’animalité, l’humain, la taxidermie ; elle réalise vaguement que ses écrits ont inspiré la démarche du maire. En état d’ébriété, elle n’a guère conscience de la fin de la soirée et se retrouve au matin dans une ferme isolée, sans réseau pour son portable et en compagnie d’un sourd et muet et d’une femme silencieuse. Le maire lui fait visiter le Musée et elle est horrifiée d’y découvrir des humains momifiés à la plasticine. Elle veut fuir mais elle est rattrapée et le maire lui explique son but. A la suite des travaux des frères Heck, il a entrepris avec l’Organisation (?!) de réintroduire l’Auroch dans le Lot. Il voudrait que l’autrice écrive un texte pour aider à cette introduction…
Vous en savez assez, je suppose, pour avoir envie de connaître la suite et au moins si l’autrice accepte la proposition. Mais, au cas où, j’ajoute qu’elle prend beaucoup de plaisir aux chasses organisées par le maire.
C’est comme l’on dit, bien écrit et agréable à lire mais le personnage de l’autrice me semble un peu « flou », aussi bien dans son comportement – manque évident d’esprit de décision – que dans son rapport à l’écriture. Un peu comme si elle n’était là que pour, par veulerie et absence de volonté, mettre les autres en évidence.
Bonne lecture…
L’animal et son biographe
Auteure : Stéphanie Hochet
Editeur : Rivages
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