Vous vous souvenez… Molly est cette jeune femme qui ne doit pas saigner et qui doit courir si elle voit une autre Molly. L’histoire commence dans une cabine téléphonique lorsque Molly appelle le numéro tatoué sur son bras pour signaler l’incendie qu’elle a déclenché pour tuer celles qui veulent sa mort. En principe cette Molly là n’est pas LA Molly qui vient de mourir dans les flammes. La survivante ne donne pas naissance à ces/ses doubles criminelles. Les services auxquels elle a téléphoné font le ménage et l’internent. Elle s’évade et se fait kidnapper par des « Tamara ». Une variété « pacifique » de Molly puisqu’elles ne cherchent pas à s’entretuer. Et l’on va avoir droit à quelques explications, les Tamara sont issues d’un programme africano-russe, et la mère de Molly était une super espionne. Et Molly décide de quitter la protection des Tamara qu’elle juge encombrante.
J’avoue être perplexe mais pencher plutôt pour l’exploitation intelligente de la trouvaille initiale. Je serais donc, pour ma part, resté sur le côté mystérieux de Molly. Il donnait à imaginer et cette histoire de double/sosie/clone qui cherche à tuer le moule offrait à réfléchir. Mais je sens que vous allez aimer les explications et ces histoires que je dirais très british, pour moi dans la lignée de Charles Stross et de son « Bureau des Atrocités » (Livre de Poche).
Alors bonne lecture que, malgré sa « brièveté » (une heure), je vous conseillerai lente.
La survie de Molly Southbourne
Auteur : Tade Thompson
Editeur : Le Bélial’
Collection : Une heure lumière
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