L’action se passe en Haute-Loire, ce que ne nous dit pas l’illustration de couverture qui se contente d’une 2CV et d’un étang. Il est question d’écrevisses et donc d’une rivière, l’Ondoine. La 2CV est bien là. Elle a transporté Stéphane et Isabelle qui se retrouvent enfin, après une enfance et une adolescence en complicité, séparés par les études et les affectations imposées par l’Éducation nationale. Isabelle était revenue avant Stéphane et Georges lui faisait la cour. Là ils passent la nuit au bord de l’eau avant de se lancer dans la pêche aux balances des écrevisses. Ils s’aiment, bien sûr, et Georges est jaloux… Et la forêt s’enflamme à partir de leur campement. Stéphane est d’un côté de la rivière, Isabelle de l’autre. Stéphane pensera d’abord à prévenir les pompiers et puis repartira à la recherche d’une colonie de vacances… Isabelle marchera jusqu’aux ruines d’un village avant de trouver un bouc et des chèvres puis une vieille dame qui lui racontera une belle histoire d’eau de puits. Du haut de ce qui reste d’un donjon elles découvriront que le feu a un comportement bizarre… L’autre « partie » du roman est la lutte contre le feu et les réactions des gens devant l’incendie. Des gens et non des personnages car l’auteur a pris soin de préciser que ce qu’il raconte est à base de faits réels. Georges est pompier, Stéphane jouera les volontaires et Isabelle avec son diplôme de secouriste sera l’assistante infirmière du docteur… Je vous laisse prendre connaissance seul de ce qu’il advient des personnages et je vous signale qu’une fois que vous serez avec les combattants du feu il vous sera difficile d’éteindre votre envie de savoir.
Surtout lisez jusqu’au bout pour goûter le clin d’œil que fait l’auteur aux vieilles superstitions.
Bonne lecture d’une traite ou de transport en commun pour se donner du cœur à l’ouvrage.
Feu de joie
Auteur : Pierre Petit
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France
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