Durant notre passage à la 6ème édition de « Destination Tokyo », nous avons rencontré Joël Schopfer. Une personne très dynamique, souriante et surtout, polyvalente dans de nombreux domaines artistiques dont le dessin…
Bonjour Joël et merci de prendre le temps de répondre à nos questions. De base, vous avez plusieurs casquettes, même à « Destination Tokyo ». Du coup dans cette manifestation, que faites-vous ?
Je suis principalement invité comme illustrateur et j’aurai aussi un petit passage comme comédien. Mais là, c’est surtout pour mon stand où je vais présenter mon atelier « The Art of Guéguèl ». C’est un atelier où je fais des commissions de dessin (des dessins personnalisés) et je donne aussi des cours de dessin et de manga. Je profite aussi de présenter l’Association des Dessins contre les Bobos qui est une association qui récupère du matériel de dessin et de bd. Ensuite, elle va les distribuer dans les hôpitaux.
Une fois dans les hôpitaux, êtes-vous au courant de la répartition financière ? Et qui sont les gens dans le besoin ?
Alors ça dépend vraiment des endroits où on nous invite. Par exemple, ça nous arrive souvent d’aller à Terre des hommes où on va carrément donner un cours aux enfants qui sont là pendant l’année. Dans certains hôpitaux, on va distribuer du matériel qui est redistribué dans les chambres. Et des fois, on propose des petits cours aux enfants.
Vous êtes lié à une certaine « Sharly ». Mais qui est-ce ?
Alors « Sharly » c’est ma fille, pas physique. C’est le personnage de bd que j’ai créé en 2013. Il a une petite particularité, c’est que « Sharly » a été repérée par L’Agence Spatiale Européenne qui est l’équivalent de la NASA. Et le personnage a été choisi pour être dessiné directement sur la coiffe d’un lanceur spatial qui représentait la mission « Gaïa ». Une grosse mission scientifique qui en gros, était de cartographier la galaxie pour avoir une grosse base de données. Le personnage a été choisi car l’agence spatiale trouvait que l’émission avait un petit côté austère. Ce serait sympa d’avoir un capital sympathie un peu plus important et du coup, ils m’ont demandé s’ils pouvaient utiliser mon personnage. Et le 19 décembre 2013, c’est devenu le premier personnage de bd à être envoyé dans l’espace. Et ça m’a permis 2 ans plus tard, de créer l’association.
Dans le milieu du dessin, je crois savoir que vous avez un nom d’artiste. Quel est-il et d’où vient-il ?
Alors mon nom d’artiste pour tout ce qui est dessin, c’est « Guéguèl à cause de mon petit frère parce que quand il était petit, il n’arrivait pas à dire Joël, il disait « Guéguèl ». Du coup et pour rigoler, mes parents, mes copains, mes profs m’appelaient « Guégulèl ». Puis, j’ai commencé à signer mes dessins « Guégèl » et ça fait 16 ans que ce nom me suit.
En fin de compte, d’où vous est venu l’envie de dessiner ?
Alors la passion dessin m’est venue de mon enfance car étant plus petit, je faisais des séjours plus ou moins réguliers en hôpitaux. Et c’était mon papa qui venait et m’apportait des bandes dessinées. C’est là que j’ai découvert « Le Journal Tintin, « Le Journal Spirou », « Gaston Lagaffe », « Boule et Bill », tout cet univers un peu franco-belge, un petit peu plus tard le manga. C’est vrai que ce côté accompagnement par le dessin, faire passer un moment difficile grâce à l’image, je me suis dit que le jour où j’aurai la possibilité, je pourrais le faire.
Que connaissez-vous du Japon et de leur culture ?
C’est un pays où j’aurais toujours voulu voyager. Mais on va dire que j’ai plutôt voyagé grâce au « Club Dorothée ». Etant petit, je passais un peu de temps aussi devant la télé et c’est là que j’ai découvert les « Chevaliers du Zodiaque », « Dragon Ball », « Ken le Survivant ». Cette passion a continué car j’ai commencé à lire des mangas et les jeux vidéo. D’ailleurs, ça fait plus de 22 ans que je collectionne les consoles et je commence à avoir une collection assez importante à la maison. Donc, cette culture du Japon est toujours restée tout en ayant celle des comics et Franco-Belge. Mes dessins sont aussi un peu inspirés par ces 3 univers.
Pour terminer, accepteriez-vous de chantonner « SuperMario » tout en dessinant grossièrement une plante carnivore, la fameuse « plante Piranha » ?
Alors une plante carnivore, il faut que je me souvienne à peu près comment elles sont… Oui, je crois que ça va. Mais désolé pour la chanson par contre. Pour le dessin, je suis assez sûr, pour le chantonnement on repassera.
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