Corse insolite et secrète

C’est dans la sous-série : Les guides écrits par les habitants et 200 lieux vous sont proposés… Je les ai tous lus et je me suis arrêté à une question de regard et donc à une question de peinture. Avec, par simple esprit de contradiction – vous me connaissez -, comme point de départ la page 16 et le trompe-l’œil de la maison Abbati qui se trouve à Bastia et qui rappelle sur quatre étages une partie de l’histoire du quartier et de la ville. Page 28 ce qui reste d’une fresque au musée de Bastia m’a appris qu’entre 1794 et 1796 un Anglais avait été à la tête d’un royaume anglo-corse… Je ne me souviens pas qu’un professeur d’histoire… Avant de quitter Bastia je suis allé, page 46, voir Le mur des contrefaçons de la boutique Cap Mattei, un quinquina local confectionné au XIXe… qui montre bien l’ingéniosité humaine. A Ota je suis allé demander à l’épicerie la clé de l’église Saint-Jean-Baptiste pour pouvoir admirer une œuvre du peintre Chagalov fuyant la Russie bolchévique avant qu’il ne prenne un autre nom pour peindre un plafond d’opéra. A Calvi, page 85, j’ai admiré les étonnants voyageurs sur le départ. Et de là, à trente minutes en voiture, au couvent de Corbara, page 92, j’ai découvert les fresques de Julius Hammer, un Autrichien arrêté en Corse en 1914. Page 216, je suis surpris de découvrir un Géricault dans la cathédrale d’Ajaccio mais il est dit que c’est un Delacroix, du temps où ce peintre était l’élève du premier… Un autre Russe, un prince, a laissé des peintures en Corse, c’est à Olmeto et page 294… Enfin, pour me déshabituer des œuvres humaines, je suis allé page 178 et au lieu-dit Gattone admirer l’arbre le plus remarquable de France en 2018, il n’est pas loin de celui de 2011… C’est un très beau chêne-liège…

Vous avez remarqué ? Pas un mot sur un des habitants célèbres de l’île d’Elbe…

Bonnes promenades.

Corse insolite et secrète
Auteur : Dominique Memmi
Editeur : Jonglez

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