Avec en sous-titre : Entretiens avec François L’Yvonnet. Et en couverture un portrait de l’illustre pionnier de la neuroscience. Vous lirez en quatrième de couverture que cette discipline a pour « visée de comprendre la complexité de notre cerveau par l’intégration concomitante de ses multiples niveaux d’organisation, depuis ses fondements moléculaires jusqu’à la vie mentale et la conscience ». Je conseille d’aller avant tout prendre connaissance du glossaire qui fournit des explications quant aux termes techniques qui émaillent les entretiens, les connaître avant de les lire en situation facilite la lecture. Vous trouverez dans la préface la justification du titre et en lisant l’index où philosophes, peintres et musiciens le disputent aux chercheurs vous comprendrez, d’une part, que Monsieur Changeux n’est pas un chercheur limité à sa recherche et, d’autre part, que sa culture et les valeurs qu’elle engendre et professe sont intéressantes. Je n’ai pas fait le décompte de qui en dehors des autres chercheurs était le plus souvent cité mais j’ai cru voir qu’Edgar Morin l’était. Je me permettrais de classer Monsieur Changeux dans la lignée des Morin… Ces penseurs qui visent à rendre l’homme plus riche de lui-même en l’aidant à prendre conscience de sa/ses valeur(s). Je vous laisse appréhender les découvertes auxquelles il a participé en matière de neuroscience, en échange je vous demande de faire très attention à ce qu’il dit en conclusion. J’extrais de celle-ci un peu de ce qu’il dit à partir du philosophe allemand Günther Anders : « Il y a un ‘décalage prométhéen’ entre nos facultés de fabrication et d’imagination. Anders formule un impératif : ‘Élargis les limites de ton imagination pour savoir ce que tu fais’. »… Imaginez ce que la mise en œuvre de cet ‘impératif’ peut avoir comme conséquences.
Bonne lecture lente pour mesurer ce qu’on lit.
Le beau et la splendeur du vrai
Auteur : Jean-Pierre Changeux
Editeurs : Odile Jacob & Albin Michel
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