On a tous un endroit qui nous rappelle de bons et de moins bons souvenirs. Dans ce roman, il s’agit d’une rivière près de laquelle les trois sœurs, Eve, Lucy et Margot ont grandi.
Aujourd’hui, Lucy est sur le point de se marier et a fait retentir le clairon pour appeler ses sœurs à la rescousse. En effet, le mariage a été décidé à la hâte et doit avoir lieu dans la maison de son enfance, dans une semaine.
Eve, l’aînée, se sent l’obligation de tout prendre en mains. Cela va de l’organisation à la gestion des invitations et tout ce qui va avec. Elle est pourtant mariée et mère de deux petites filles. De plus, elle travaille à mi-temps, ce qui ne lui laisse à vrai dire pas beaucoup de temps pour aider à la réalisation de ce projet qui n’est même pas le sien.
Margot vivait à Edimbourg, soit à sept heures de train de Windfalls. Lorsqu’elle a reçu un sms d’appel à l’aide de Lucy, elle a accouru et pourtant, cela faisait des années qu’elle n’était pas revenue. Sa relation avec ses sœurs est tendue et sa relation avec sa mère très chaotique pour ne pas dire mauvaise. Tout cela parce qu’elle a mis le feu à la remise dans laquelle sa mère écrivait ses romans à succès, et sans en donner la raison. Et de plus, il ne restait que deux chapitres du dernier roman à écrire et pas d’ordinateur à l’horizon !
Kit, la maman, est séparée du père de ses filles depuis des années. Pas facile d’être un auteur de pièces de théâtre qui n’arrive plus à écrire en étant marié à une écrivaine à succès. Surtout si cette dernière a un fort tempérament et n’est que très peu disponible pour sa famille.
Ce roman retrace cette semaine de préparation du mariage, le mariage lui-même et son après, tout en évoquant la vie de chaque protagoniste, son passé et ses secrets.
Un drame plein de finesse et d’humanité où les secrets vont refaire surface.
Le chant de la rivière
Auteure : Hannah Richell
Editeur : Belfond
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