Le feu sacré du théâtre
Avec pour sous-titre : « Manifeste du réinventisme » et une étrange illustration de couverture où il me semble voir deux images superposées alors que je ne trouve qu’une seule information. On notera qu’il s’agit de la reprise et de « l’approfondissement » par l’auteur d’une intervention présentée à la rencontre internationale et pluridisciplinaire consacrée à la théâtralité de l’université de Rennes (29-30/01/2015) et que, outre les notes de bas de pages qui fournissent beaucoup d’informations, on trouvera en fin de volume une bibliographie nourrie…
Je vous laisserai découvrir le contenu mais, pour vous aider, je vais vous présenter deux des notions importantes qui servent de base.
Et d’abord la théâtralité. L’auteur s’appuie sur deux définitions. L’une de 1991 dont voici un extrait : « Au sens plus restreint, la théâtralité désigne le caractère représentatif des seuls éléments scéniques à l’exclusion du texte. » La deuxième est empruntée à Roland Barthes : « C’est le théâtre moins le texte, c’est une épaisseur de signes et de sensations qui s’édifie sur la scène à partir de l’argument écrit, c’est une sorte de perception œcuménique des artifices sensuels, gestes, tons, distances, substances lumières qui submerge le texte sous la plénitude de son langage extérieur. »
Ensuite la théâtricité. Elle « désigne l’élément matériel et substantiel à la source du théâtre même, c’est-à-dire les caractères, les qualités et les effets intrinsèques de l’événement théâtral, tels qu’ils sont mis en œuvre par le comédien. »
Ne cherchez pas à comprendre, je veux dire ne forcez pas. Relisez si besoin mais surtout laissez reposer/macérer un bref instant et vous allez comprendre…
Maintenant que vous avez intégré ces deux données essentielles dites-vous que lorsque vous allez au théâtre aujourd’hui les gens qui sont sur scène ont réfléchi et agissent en conséquence.
Bons spectacles…
Le feu sacré du théâtre
Auteur : Rabanel
Editeur : Harmattan
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