Une nuit, Markovitch

Début de l’histoire : 1939. La création d’un état juif en Palestine, ses héros, ses guerres, ses tragédies.

Yaacov Markovitch et son meilleur ami Zeev Feinberg sont à l’opposé l’un de l’autre. Autant Zeev correspond à l’image que l’on peut se faire d’un héros très populaire, autant Yaacov passe totalement inaperçu. Pourtant, ce sont deux héros qui ont âprement lutté pour la création d’un état libre et chacun des deux est l’auteur de faits d’armes extraordinaires.

Lors d’une mission qui leur est confiée, ils doivent partir avec d’autres hommes pour l’Allemagne afin d’épouser de jeunes juives qu’ils vont pouvoir ramener en Palestine et desquelles ils divorceront aussitôt.

Si tout se passe bien pour la vingtaine de couples temporaires formés en Allemagne et aussitôt divorcés en terre de Palestine, il n’en est pas de même pour l’union que Yaacov Markovitch a contractée avec Bella de laquelle il ne veut pas divorcer. Et comme, dans la religion juive, le divorce ne peut être accordé que par le mari, Bella se retrouve enchaînée à un homme qu’elle n’aime pas.

Zeev, lui, est follement amoureux de Sonia qui l’a attendu patiemment et avec laquelle il va se marier. Un mariage d’amour et de grande passion.

Malgré l’avis contraire de tout le village, Yaacov ne cèdera pas et n’acceptera pas de divorcer de Bella qui, pour se venger, couchera avec une multitude d’hommes, sauf avec lui.

Des personnages attachants, des destins parfois tragiques, des événements surprenants, telle est la trame de ce roman, ou plutôt de cette fresque parfois tendre, drôle, émouvante. Un style d’écriture empreint de poésie, des âmes sondées et une grande réussite pour un premier roman.

Une nuit, Markovitch
Auteur : Ayelet Gundar-Goshen
Editeur : Presses de la cité