Tiré à quatre épingles

Tiré à quatre épingles

L’expression qui fait titre nous renvoie sauf erreur à quelqu’un vêtu avec une élégance recherchée d’un vêtement parfaitement coupé à sa taille, ne vous y fiez pas, en revanche la statuette africaine relativement menaçante vous donne une excellente indication.

Avant de vous parler plus longuement du contenu je voudrais dire quelques mots à propos du contenant. Parce que je me sers sans doute du même type d’ordinateur que l’auteur je me dois de lui demander de relire ou de faire relire (c’est mieux) ce qu’il frappe sur son clavier… La machine anticipe parfois le mot que vous vouliez écrire et elle ne tombe pas toujours juste en accord avec votre pensée. Une relecture éviterait donc « elle clôtura ses paupières » ou « une conservation quasi indéfinie » (je n’ai pas tout relevé). La même relecture renverrait peut-être aux oubliettes ubuesques une étrange confusion entre chausse-trappe et trappe pour faire disparaître un discours…

La femme d’un préfet – assassiné six mois plus tôt sous le Pont Neuf – est retrouvée morte tuée par balles. Le commandant Chanel, et son équipe fatiguée à laquelle on a adjoint deux stagiaires, est chargé de l’affaire par le procureur… L’appartement de la morte vient d’être cambriolé par un individu et son complice. Un individu reconnu par des habitants de l’immeuble et qui dénonce son acolyte comme porteur de baskets de couleur verte… Le commandant va voir en Alsace le retraité qui s’occupait de la mort du préfet. Dans le train il sauve une jeune fille des mains d’un voyou et l’installe chez lui. Tout le monde cherche l’homme aux baskets verts et le rate régulièrement. Le préfet avait promis de donner sa collection d’Art Africain au musée du quai Branly… Son épouse, consciente de la valeur des statues, a refusé et il ne reste chez elle que des copies sans valeurs… C’est tout à fait par hasard que grâce à la jeune fille hébergée par Chanel on peut arrêter le jeune homme aux baskets. Tout à fait par hasard aussi que l’on découvre qu’une dame âgée louait au noir une pièce à la femme du préfet. Dans cette chambre deux carnets donnent des éléments pour comprendre ce qui s’est passé.

Cela se lit vite et sans déplaisir. Bonne lecture.

Tiré à quatre épingles
Auteur : Pascal Marmet
Editeur : Michalon

www.michalon.fr

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publié.