L'insoutenable légèreté de l'être

L’insoutenable légèreté de l’être

Tout le monde, je crois, aura reconnu « Karénine » en illustration de couverture et l’association entre un personnage du grand Tolstoï et une chienne me donne une compréhension particulière du titre de ce roman. Il faut être bien léger pour baptiser ainsi un animal. Si vous voulez comprendre, allez lire le sens Figuré du mot au dictionnaire.

Kundera nous dit : Avant d’être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le Kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli. » et il nous laisse observer le comportement de Thomas, pendant que les troupes soviétiques envoyées par Léonid Brejnev ont envahi Prague. Pour ma part, je crois que ce livre est le genre d’œuvre à lire en toute tranquillité avec la lenteur qui permet de mesurer le poids de ce qui est écrit. La lecture de Raphaël Enthoven est claire, simple. Un peu plate car elle n’accentue rien. C’est-à-dire que c’est votre oreille qui – en fonction de votre activité ou de votre attention – capte tel ou tel passage plutôt que tel autre. Cela signifie peut-être que chaque audition vous propose une vision précise de l’œuvre soumise à votre humeur. Ainsi j’ai noté – par hasard – : « On ne badine pas avec les métaphores », un chapitre 9 sur le langage et les interventions de l’auteur.

Vous avez compris qu’il vous est facile d’interrompre l’audition en fonction des chapitres, mais je ne saurai trop vous conseiller d’essayer de trouver le temps d’une audition en continu sans grande activité – voyage en train, en avion, en car.

Bon voyage.

L’insoutenable légèreté de l’être
Auteur : Milan Kundera
Lu par : Raphaël Enthoven
Editeur : Gallimard
Collection : Écoutez/Lire

www.gallimard.fr

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