L’imparfait de l’art

Avec un sous-titre très explicite : La peinture ancienne dans la poésie du XXe siècle. Si vous êtes passionné de l’une et/ou de l’autre, cet essai a tout pour vous plaire. Si vous êtes rétif à l’une ou à l’autre sous l’habituel prétexte que vous n’y comprenez rien, il faut vous faire une douce violence et passer outre. Au moins pour une raison évidente : depuis Charles Baudelaire ce sont les poètes qui parlent le mieux de la peinture.

On me permettra de penser que ce livre peut se lire au hasard d’une ouverture ou – après consultation de l’index – en fonction de son amour de tel poète, de tel peintre. Pourquoi cette attitude ? Parce que si l’on regarde aujourd’hui de la peinture ancienne, de la peinture du passé, notre regard la ramène au présent elle redevient contemporaine, elle occupe le temps et non une époque, un temps. Et cela est aussi, on le sait, une des caractéristiques de la poésie. Le poète sait voir comme vous et moi mais il sait surtout dire et chacun peut comprendre – à sa façon – ce qu’il dit. Je suis à la fois admirateur de Gustave Courbet et de Nicolas de Staël et, suivant un poète que j’aime bien, je suis allé directement lire ce que le poète dit des deux peintres. Et j’ai trouvé indéniable le rapprochement qu’il fait. Bien sûr vous êtes libres d’avoir des goûts différents, mais si vous suivez la démarche de l’auteure vous devriez trouver matière à réflexion sur la peinture, la poésie et le rapport entre les deux.

A garder à portée de main pour consultation à propos de peinture ou de peintre. Et pour éclairer les recueils de poésies illustrés par les peintres… Le rapport entre Juan Miro et René Char par exemple…

Une lecture enthousiasmante qui permet de mieux comprendre ce que l’on n’avait fait qu’entrevoir…

Bonnes lectures.

L’imparfait de l’art
Auteure : Martine Créac’h
Editeur : MétisPresses
Collection : Voltiges

www.metispresses.ch

L'imparfait de l'art
5.0Note Finale

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