Les mutations
Une très belle couverture et de circonstance – il y a un perroquet dans ce roman. De plus, je pense que dans le torrent de parution de cette rentrée littéraire le vert du plumage vous tirera l’œil plus facilement qu’un bandeau accrocheur. L’histoire se déroule au Mexique, à quelques nuances près on doit pouvoir la lire partout, surtout si l’on dispose d’un certain sens de l’humour – peu importe si vous ne riez ou souriez pas aux mêmes endroits qu’un Belge ou un Suédois, l’important c’est de rire et sourire.
Ramon Martinez, avocat de renom marié à Carmela, père de deux ados et affublé d’un frère combinard et peu scrupuleux, se retrouve atteint d’un cancer très rare chez l’adulte et on lui retire la langue. Teresa, une psychanalyste, a, elle, subi une mastectomie et elle soigne principalement les malades atteints d’un cancer et elle leur procure un soulagement garanti avec du cannabis. Le docteur Aldama traite Ramon et aimerait que l’analyse des cellules cancéreuses de l’avocat lui apportent une certaine gloire. Ramon voudrait éviter que son frère en échange d’une reconnaissance de dette s’empare de sa maison et laisse Carmela sur la paille. Le perroquet fort mal embouché c’est un cadeau de la femme de ménage pour l’anniversaire de Ramon. Si je vous en dis plus vous n’aurez plus à lire. En revanche je peux vous recommander d’ouvrir le livre à la page 65 et de lire le début du chapitre… Et en prime je vous offre une citation : « Nous regrettons de vous annoncer que les humains ont fait des métastases au Congo, en Sibérie, à Bornéo et en Amazonie. »
« Qui peut bien être l’oncologue du monde ? » se demanda Aldama avant d’éteindre la lumière et d’aller se coucher.
Bonne lecture.
Les mutations
Auteur : Jorge Comensal
Editeur : Les Escales
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