L’échappée belle du bibliobus
Attention, si la couverture est attirante elle ne dit pas beaucoup du contenu de cette histoire que je vous conseillerais de lire avec attention. De lire avec ce qu’il faut de détachement pour vous sentir concerné par ce qui est « sous » l’histoire.
On vous dit que Bobby (B. Nusku) a douze ans et ne parvient pas à faire le deuil de sa mère, De plus il subit les violences paternelles. Or un beau jour il rencontre Val (Valery Reed) et Rosa (R. Reed). Val est femme de ménage et elle s’occupe du bibliobus. Rosa c’est sa fille et elle est handicapée… Mais l’association entre la mère célibataire et l’adolescent fait jaser et les voilà partis à bord du camion bibliothèque. Mais il ne faut pas oublier deux autres personnages dont l’importance n’est pas moindre, simplement différente. D’abord l’inspecteur Jimmy Samas, jeune policier chargé de « récupérer » les enfants et ensuite de Joseph Sebastian Wiles, évadé de prison, et l’on ajoutera le chien Bert qui, bien sûr, compte un peu. On pourrait se croire dans une tragi-comédie façon Ken Loach… Dans laquelle « l’amour » humain aurait force de loi et donnerait à ceux qui s’en préoccupent une façon particulière d’appréhender la vie. Une façon différente hélas de celle du commun des mortels plus sensible aux sirènes de l’argent et du « bon goût ».
Vous aurez peut-être l’impression au fil de votre lecture que l’auteur semble détaché de son histoire. Je vous propose deux raisons à cela. D’une part, l’auteur est aussi cinéaste et il peut écrire comme un réalisateur. D’autre part, s’il vous raconte cette histoire sur un ton mélodramatique vous n’y croirez pas un seul instant…
Bonne lecture.
L’échappée belle du bibliobus
Auteur : David Whitehouse
Editeur : Presses de la cité
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