Dieu n’a pas que ça à faire

Une couverture à mon avis bien réussie qui devrait inciter le lecteur à entrer dans le jeu imaginé par l’auteure… (dont vous avez dû remarquer que j’apprécie les œuvres).

Elena souffre d’un cancer que les médecins ont déclaré inguérissable, sa cousine Alexia veut lui offrir un sursaut de bonheur. Il faut dire qu’Elena, issue d’une famille catholique très pratiquante, n’a guère eu de chance dans sa vie. Étudiante, elle a aimé David, un jeune comédien que les parents d’Alexia lui ont fait quitter, puis elle a épousé un homme qui n’aimait pas les femmes et se droguait. Alexia a, par hasard, découvert dans une revue de cinéma un comédien qui ressemble à David. Elle a appris qu’il végétait et elle l’a embauché pour qu’il redonne le sourire Elena…

A vous de prendre connaissance de ce qui s’ensuit. Attention, malgré un début où la traduction me semble manquer de fluidité, on se laisse vite prendre aux pièges de l’auteure. Le premier est celui de l’écriture, cela se lit avec plaisir car c’est organisé avec soin. Le deuxième est celui des personnages. David, Alexia et Elena ont chacun une très forte personnalité et leur association les renforce. C’est pour cela que cette histoire de presque ménage à trois qui pourrait passer pour un roman à l’eau de rose me semble plus proche d’un film d’Almodovar que d’un roman de Delly ou de Barbara Cartland… Je vous recommande de lire le dernier paragraphe du texte en quatrième de couverture, il dit bien mieux que moi l’essentiel du roman. Je me contenterai de souligner que ce que dit Lucia Etxebarria n’épargne personne, comme toujours, puisqu’elle met en évidence l’excès comme étant négatif.

A déguster.

Dieu n’a pas que ça à faire
Auteure : Lucia Etxebarria
Editeur : Héloïse d’Ormesson