Dans la paix des saisons
La couverture a une belle couleur chaude qui tire l’œil mais le fait d’avoir noyé le village photographié dans la brume casse un peu l’effet chaleureux.
Je crois qu’on ne présente plus Christian Signol – vous avez de la chance, il est en photo en quatrième de couverture – il a sans doute un fan club de lecteurs très actifs.
Mathieu, marié à Odile, qui vit et travaille à Paris subit une lourde opération aux poumons. Au sortir de l’hôpital, il décide de poursuivre sa convalescence chez ses grands-parents, dans le Quercy (une région de France). C’est là qu’il a passé son enfance et il garde des deux vieux un souvenir ému. Et en retrouvant ses souvenirs, ceux qui ont résisté à la vie moderne, il retrouve sa santé ou presque. Mais Louise, la grand-mère, lui fait des confidences sur leur vie et Paul, le grand-père, lui raconte combien il s’en veut d’avoir tué en Allemagne à la fin de la deuxième guerre mondiale et lui fait promettre de s’occuper de Louise s’il venait à disparaître.
Mais je sens que vous êtes en train de vous dire que ce que je vous raconte relève du bouquin nostalgique un brin déprimant… Vous avez tort, c’est au contraire un roman anti-nostalgie. Il participe de cette « sagesse d’almanach » qui donne des conseils intelligents à partir de ce qui a été vécu et mesuré par ceux qui nous ont précédé dans la vie. Ne croyez pas non plus que c’est artificiel, fabriqué, contentez-vous de goûter à la simplicité de la vie… au fait que dans ce coin de France – l’action se passe en 1997 – les oiseaux « se branche » pour la nuit.
Là vous ne pouvez plus échapper aux citations : (c’est la grand-mère qui parle)
« Notre corps se rebelle quand notre esprit souffre trop. »
« Construire une vie que notre esprit puisse habiter. «
« On ne se soigne pas en faisant du mal à ceux qu’on aime. »
Bonne lecture…
Dans la paix des saisons
Auteur : Christian Signol
Editeur : Albin Michel
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