Du blues pour les cannibales

Parmi les auteurs pénibles et sous Tranxène, je vous présente Charles Bowden. Américain de son état, il nous conte une histoire de son pays avec une vision dramatique, dépressive et sans profondeur si ce n’est celle des racines d’un mesquite, que le personnage principal affectionne particulièrement. C’est chiant, mais à en crever ! Les chapitres se succèdent de la même manière en alternant des confidences de sa relation avec cet arbre et des témoignages de faits divers récoltés au cours de la carrière journalistique du narrateur. Ça semble cool, intriguant et excitant de prime abord, mais la déception est rapide. Encore, si les descriptions des drames qui font le quotidien américain étaitent aussi bien développés et que leurs détails étaient aussi longuement dépeints que les lignes consacrées à ce foutu végétal, un semblant d’intérêt aurait certainement germé dans mes entrailles.

Le style est certes fluide et sans détour, mais la sauce ne prend pas. Avec un titre aussi accrocheur que celui choisi, un effort de qualité de rythme du contenu collant mieux au sujet aurait sans nul doute fait valser ce pavé. Dommage, ça reste un galet qui effleure l’eau de la passion.

Du blues pour les cannibales
Auteur : Charles Bowden
Editeur : Albin Michel

www.albin-michel.fr

Du blues pour les cannibales
2.0Note Finale

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publié.